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[Témoignage] Qualité de vie au travail : « L’entreprise et ses salariés ont tout à y gagner ! »

Aglaé Souchon, Responsable des ressources humaines chez Sejer, nous explique les raisons qui l’ont poussée à initier des mesures de Qualité de vie au travail (QVT), afin d’accroitre le bien-être des salariés de son entreprise. Elle nous parle des solutions mises en place et de la manière dont les collaborateurs se sont appropriés ces services.

Quelle place occupe la QVT dans votre entreprise ?
Notre premier accord d’entreprise dans ce domaine remonte à 2013. Il était davantage question de Risques psychosociaux (RPS) : stress, pression psychologique, santé au travail, etc., que de QVT. L’objet était alors d’alerter les managers et d’informer l’ensemble de nos collaborateurs au sujet de ces risques. Depuis, le vocabulaire est devenu moins anxiogène. Un cap a été franchi. Nous parlons désormais plus volontiers de « bien-être au travail » que de « prévention des risques » et Sejer s’inscrit pleinement dans cette nouvelle perspective.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de développer des projets de QVT chez Sejer ?
Le monde du travail est en mutation. La perméabilité entre les sphères professionnelle et personnelle est accentuée par les outils de communication dont chacun bénéficie aujourd’hui. Elles s’entremêlent, se croisent, et parfois se percutent ! La galaxie de mesures QVT et de services que nous avons mis à disposition de nos salariés contribue à maintenir l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle de chacun. Ce précieux équilibre est indispensable à la bonne marche d’une entreprise, quelle qu’elle soit. Dans ce contexte, nous avons aussi pris conscience de la nécessité de déjouer les convoitises de nos concurrents, afin de conserver nos talents. Ce constat n’a fait que renforcer notre volonté.

Comment avez-vous défini les priorités de votre plan QVT ?
En étant à l’écoute des salariés ! Les ressources humaines doivent s’intéresser à leur population et connaitre l’âge, le sexe, le métier et la situation familiale des collaborateurs, afin de proposer des services et des activités réellement en phase avec les préoccupations de chacun. Les résultats de l’enquête que nous avons confiée au groupe Malakoff-Médéric nous a également permis de mieux appréhender le climat global de l’entreprise. De façon anonyme et sans tabou, chacun s’est prononcé sur sa relation à son manager, sa confiance en l’entreprise, ses attentes en matière d’équilibre vie personnelle-vie professionnelle, etc.

Concrètement, quelles sont les principales mesures mises en place ?
Très tôt, nous avons conclu un partenariat avec une crèche de proximité dans laquelle nous avons réservé des berceaux pour les nouveaux-nés de nos salariés. Comme notre population est traditionnellement féminine, nous nous engageons aussi à ne pas pénaliser les femmes durant leur congé maternité en leur octroyant l’augmentation à laquelle elles peuvent prétendre (au cours de leur congé et à leur retour). Par ailleurs, nous rémunérons en totalité les jeunes pères qui prennent leur congé paternité, ce qui n’est pas obligatoire.

Quelle place la parentalité des salariés occupe-t-elle en matière de QVT ?
Elle est au cœur des préoccupations de nos salariés. Voilà pourquoi nous sommes très souples sur la question des temps partiels choisis pour des raisons familiales. Cette souplesse revendiquée, liée (encore une fois) à l’équilibre nécessaire entre la vie personnelle et la vie professionnelle de nos collaborateurs, contribue à limiter le stress au travail. Nous avons également adhéré à la Charte de la parentalité en entreprise, ainsi qu’à la Charte du salarié parent-délégué, toutes deux initiées par l’Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE). Plus récemment, nous avons choisi de proposer aux salariés un accès à la plateforme Campus Parentalité. Ce projet, qui s’intègre pleinement à notre politique globale de ressources humaines, n’est donc pas une proposition isolée. Nos places en crèche rencontrent un énorme succès, mais ce service ne concerne que les jeunes parents, dont les préoccupations évoluent avec l’âge des enfants. En complément, la plateforme Campus Parentalité s’adresse à tous ceux qui ont des enfants scolarisés, de la maternelle à la terminale.

Quel bilan tirez-vous de la mise en place de ces services ?
Pour que le bilan soit positif, les services proposés doivent être de grande qualité. Le succès d’un service est palpable lorsqu’il fait l’unanimité auprès des salariés-parents. Et c’est le cas de la crèche partenaire que nous avons choisie avec tant de soins. Pour accompagner le lancement de Campus Parentalité, l’équipe a animé une conférence sur le temps méridien. Un moment de convivialité et d’échange sur les enjeux des ressources humaines auxquels répond la plateforme. Cette offre, qui a la particularité d’être constituée de contenus imaginés par nos maisons d’édition, a rapidement trouvé son public. Mettre « nos » productions à disposition des enfants de nos collègues renforce le sens que chacun peut donner à son travail. Mais, plus généralement, la mise en place d’un projet QVT comme celui-ci favorise le climat social. L’entreprise et ses salariés ont tout à y gagner !