Balance ta cape : trois clés pour mettre notre charge mentale au placard !
Par Anne-Sophie Lesage et Fanny Lesage, fondatrices du blog Holi Me
École à la maison, fermetures des classes à répétition, télétravail avec coworkers en culottes courtes… La frontière entre notre vie personnelle et notre vie professionnelle n’a jamais été aussi poreuse. Ce qui induit aussi une lourde charge « émotionnelle », dont on a souvent du mal à se défaire. Et c’est bien normal ! Les émotions se mélangent, la fatigue s’accumule et la culpabilité vient pointer le bout de son nez. On vous rassure, tout est normal, nous ne sommes pas des super-héros ! Nous vous livrons ici quelques pistes pour vous libérer de cette charge mentale et enfin atteindre le graal : le fameux lâcher-prise.
1. Désencombrer son mental
Vous l’aurez compris, c’est sur ce terrain secret et parfois obscur que tout se passe : notre cerveau. Tel un épisode de Game of Thrones, vous êtes témoin du combat qui se joue dans votre esprit entre vos idées noires et les projections positives que vous tentez de maintenir à flot #teamoptimiste.
Mais alors comment ne pas se laisser envahir par nos pensées, notre stress, nos contraintes personnelles, ou encore nos deadlines professionnelles ? On « vide nos poubelles mentales » comme nous y invite Jonathan Lehmann dans son TEDx « Les antisèches du bonheur ». Le soir venu, car c’est souvent là que nous sommes le plus vulnérable, couchons noir sur blanc les pensées et les émotions négatives qui nous traversent. Mais attention, comme l’a démontré Richard Petty, professeur à l’université de l’Ohio, ce que l’on va faire de notre papier qui recueille nos idées est décisif : il faut absolument l’éliminer, s’en
débarrasser pour se défaire de ce qu’il contient. À l’inverse, on garde nos pensées positives tout près de nous, comme un journal de gratitude.
2. Arrêter de courir après le temps
Si nous courrions déjà après le temps dans « la vie d’avant », il est plus que jamais devenu une denrée rare. Quand vous devez cumuler le cours de violon de votre dernier en visio à 17h avec votre réunion Teams à 17h30, vous vous sentez un peu comme le maître du temps de Fort Boyard (le costume cool de tigre en moins). Alors comment gérer au mieux les priorités de votre journée ? Grâce à une bonne vieille méthode : la Méthode Ivy Lee, pour reprendre le contrôle sur votre journée, sur vos échéances et éviter de passer du coq à l’âne ! À la fin de chaque journée, vous dresserez la liste de six tâches que vous devrez réaliser le lendemain. Pas sept, ni huit, seulement six !
CLASSEZ-LES PAR ORDRE D’IMPORTANCE
Le lendemain, attaquez-vous à votre liste. Ne vous autorisez pas à passer à la suivante tant que vous n’avez pas terminé celle-ci. Si, à la fin de la journée, vous n’avez pas tout accompli, ne vous faites pas de reproches et reportez-la sur la liste du lendemain. Une méthode simple mais qui vous permettra de venir à bout de vos to-do list professionnelles et personnelles et de mettre fin à la procrastination.
3. Faire ami-ami avec sa to-do list
Celle qui concrétise notre charge mentale : la fameuse to-do list. Celle qui d’un seul regard vous glace le sang. Comment la réinventer et la rendre plus accueillante ? Grâce au Mindmapping. Cette carte mentale qui vous permettra d’organiser vos pensées et de booster votre pouvoir de mémorisation.
Muni d’une feuille blanche et de feutres, dessinez un petit nuage au milieu de votre page avec un thème (professionnel ou personnel). De ce nuage, faites partir des branches qui symbolisent vos idées ou tâches principales, puis reliez-les à des tâches secondaires. Utilisez des mots-clés et un code couleur pour simplifier la lecture (urgent, pas urgent…). Et pour un effet totalement défouloir et déculpabilisant, n’hésitez pas aussi à adopter la « to do RIEN list », la liste de tout ce que vous ne ferez pas. Et vous vous y tenez ! Car les pauses, le temps pris rien que pour vous, vous permettront de vous remplir d’énergie, pour mieux redémarrer ensuite !
